ENQUÊTE

Beurre et crèmeUn étiquetage facultatif de l’origine du lait

EC

par Elsa Casalegno

Notre pays ne dispose pas d’assez de matière grasse laitière, ce qui contraint les industriels à importer de la crème ou du beurre. Mais est-ce un problème ?

La star de l’usine Briois, située à Lievin (62), c’est elle : la conditionneuse – son nom officiel. Cette imposante machine bourdonnante avale le beurre qui arrive par divers tuyaux d’inox, et le régurgite soigneusement emballé dans du papier doré. Les plaquettes qui en sortent sans répit tombent sur un tapis roulant, pour être ensuite rassemblées, par des bras robotisés, en groupes de 20, et placées dans des cartons automatiquement fermés. Puis direction une autre salle, où elles seront stockées au frais avant leur livraison en supermarchés.

Assemblage de plusieurs lots

Aujourd’hui, ce sont des produits siglés Envia, la marque de Lidl, qui défilent. Cette référence a décroché la meilleure note à notre test de dégustation, ce qui ne surprend pas Pierre-Luc Briois. À la tête de l’entreprise familiale avec son frère Édouard, l’homme fournit le hard-discounteur allemand. En vérifiant la traçabilité dans ses documents, il fait remarquer que le lot analysé par Que Choisir était composé en majorité de beurre irlandais, le reste venant de laiteries sélectionnées en Belgique et aux Pays-Bas.

« L’assemblage de diverses origines permet d’obtenir un produit stable dans le temps, en jouant sur les propriétés gustatives et les différentes textures et couleurs des beurres »,

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